L’ambition de Châteaux vivant est de créer un pont entre le monde économique et celui des châteaux. L’un ne « pense » tout simplement pas à regarder l’autre et le second, habitué à « recevoir du poisson » pense que cela est (et sera) suffisant.

Hélas, devant

· la quantité de monuments à protéger,
· le mur de transmission qui va arriver dans les prochaines années,
· des propriétaires qui héritent entre 50 et 70 ans d’une indivision non structurée
· les nouvelles générations qui ne sont plus prêtes à faire de leur vie un calvaire pour des pierres,
· la difficulté de mener de front sauvegarde du monument et création d’activité économique
· la concurrence de nombreuses marques « pure player » qui mettent uniquement leur énergie dans le faire savoir sans avoir les contraintes de l’opérationnel
· les plateformes/associations/start ups qui cannibalisent l’image des châteaux et parlent en leur nom pour recevoir des soutiens à leur place
· les conditions de constructions/ aménagements de plus en plus draconiennes

… les scenarios de continuités entre des familles et des châteaux vont plus tenir de tragédies que de comédies avec des « happy end »…

L’expérience de Chateaux des langues, démontre qu’il existe une approche qui permet de trouver un bon compromis. Entreprise engagée, nous avons souhaité faire rayonner cette opportunité.

Pour cela les deux parties prenantes primordiales étaient donc le monde de l’entreprise et celui des châteaux.

Malgré de nombreuses sollicitations, nous n’avons réussi à avoir le soutien ni de l’un, ni de l’autre. Le monde de l’entreprise trouve cela assez nécessaire mais ne souhaite pas s’engager et celui des châteaux n’a montré aucun intérêt.

Nous avions décidé de définir l’adhésion avant de lancer des entreprises et projets. En effet, ce projet dépasse Châteaux des langues et n’a de chance de se réaliser que si il est collectif !

L’heure est au comptage des parties prenantes et il faut tristement constater que le compte n’y est pas.

La dynamique Châteaux vivants n’est pas morte mais elle devra se reconstituer d’une autre manière.

Affaire à suivre donc…